Communiqués de presse

C'est avec une grande consternation que le PS biennois prend connaissance des dernières nouvelles concernant le service des habitants. Dans le communiqué de presse de la ville de Bienne, il apparaît que de graves accusations sont portées contre des collaborateurs des services de la population du service des migrations et services spéciaux. Il s'agit de corruption et d'enrichissement personnel. Les cas remontent déjà à un certain temps. Il apparaît toutefois que des sommes d'argent ont été perçues illégalement pour un cas et qu'une autorisation de séjour plus rapide a été accordée en échange d'argent et de relations sexuelles pour l'autre cas.

Les membres du PS ont déjà signalé à plusieurs reprises que le service des habitants devait être réorganisé. Il s'agissait principalement des longs délais d'attente pour le renouvellement des titres de séjour. Le Conseil de ville attend depuis un an un rapport mettant en évidence les problèmes actuels des services des habitants, avec des propositions concrètes d'amélioration des processus et des méthodes de travail.

En outre, le PS veut réitérer avec force, ses revendications qui ont fait l'objet de plusieurs interventions déposées par des conseillères et conseillers de Ville au parlement biennois : la sensibilisation aux abus sexuels au sein de l'administration municipale et du public et des offres de formation à tous les niveaux. Une stratégie pour l'égalité, afin que les relations de dépendance et les différences de pouvoir soient systématiquement thématisées et prévenues dans l'administration. En outre, la ville doit investir davantage et de manière spécifique dans la prévention des violences sexuelles.

Nous exigeons un service public qui traite les Biennoises et Biennois avec respect et sans violence. Nous condamnons avec la plus grande fermeté l'exploitation de situations de détresse.

Réunis en assemblée générale, les membres du Parti socialiste romand de Bienne (PSR) ont soutenu à l’unanimité la candidature de Glenda Gonzalez Bassi au Conseil municipal et à la mairie de Bienne en vue des élections de septembre 2024. Le PSR en est convaincu : avec son profil, son expérience et sa vision politique, Glenda Gonzalez Bassi est la personne idéale pour succéder à Erich Fehr à la tête de la plus grande ville bilingue de Suisse.

Face aux membres du PSR, Glenda Gonzalez Bassi a souligné sa profonde motivation à se porter candidate à la mairie, afin que Bienne continue de se développer dans le respect des valeurs humanistes et progressistes défendues par le PS. Elle a fait part de sa volonté de promouvoir des projets qui profitent à l’ensemble des habitantes et habitants de notre ville, ainsi qu’un service public fort grâce à une action soutenue par les valeurs de solidarité, d’égalité et de justice sociale, fortement liées aux questions environnementales.

De l’avis du PSR, la candidature de Glenda Gonzalez Bassi est une grande chance pour Bienne. Son parcours de vie au carrefour de plusieurs cultures, son profil de femme plurilingue et son engagement de longue date dans la vie sociale et politique biennoise constituent de clairs atouts pour la charge de maire. « Je vis ma ville avec toutes ses diversités, dont je suis aussi porteuse, et pense avoir la sensibilité nécessaire pour comprendre les besoins et attentes venant de la population biennoise », a-t-elle indiqué.

Dans ses engagements en tant que formatrice d’adultes, responsable d’institution, Conseillère de ville et Conseillère municipale, Glenda Gonzalez Bassi a démontré son sens de l’écoute et du compromis, sa capacité à mobiliser largement autour des projets qu’elle porte et sa volonté de promouvoir des méthodes de travail coopératives et participatives. Pour le PSR, ces compétences sont déterminantes pour permettre à Bienne d’affronter avec succès les défis des années à venir. En tant que Directrice de la formation, de la culture et du sport depuis 2021, Glenda Gonzalez Bassi connaît parfaitement le fonctionnement de l’administration et dispose d’un vaste réseau.

Glenda Gonzalez Bassi est la candidate légitime de la gauche biennoise. Lors des élections de 2020, elle a obtenu le deuxième meilleur résultat derrière le maire sur la liste rose-verte pour l’exécutif. Sa candidature est aussi un symbole pour l’égalité et le bilinguisme de Bienne : si elle est élue en septembre 2024, Glenda Gonzalez Bassi sera la première femme maire de l’histoire de notre ville. Cela constituerait également un signe fort de reconnaissance envers les francophones de Bienne, qui n’ont été représentés à la mairie qu’une seule fois, il y a plus de soixante ans.

La nomination finale du ticket socialiste au Conseil municipal et à la mairie revient à l’ensemble des sections du PS biennois, qui se réuniront en assemblée en février 2024.

Glenda Gonzalez Bassi, née au Chili en 1968, a grandi à Bienne, où elle habite depuis 50 ans. Elle est mariée et mère de trois enfants. Après des études en économie, elle est devenue formatrice d’adultes, puis a été responsable d’une institution de formation à Bienne. Son parcours professionnel et politique est marqué par un engagement constant pour les valeurs de solidarité, d’égalité et de justice sociale.

Depuis 2021, Glenda Gonzalez Bassi occupe la fonction de Conseillère municipale en charge de la formation, de la culture et du sport. À ce poste, elle s’engage au quotidien pour la population biennoise, toutes générations confondues. Elle œuvre au développement de la qualité dans les crèches, au renforcement de l’offre des écoles à journée continue et à la valorisation des institutions municipales. Elle a notamment porté avec succès le projet d’alimentation saine pour les écoles biennoises, celui de la halle multisports aux Champs-de-Boujean et les contrats de prestations pour les institutions culturelles, tous acceptés en votation par la population biennoise.

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An ihrer Generalversammlung haben die Mitglieder des Parti socialiste romand (PSR) einstimmig beschlossen, die Kandidatur von Glenda González Bassi für die Wahlen im September 2024 als Gemeinderätin und als Stadtpräsidentin zu unterstützen. Der PSR ist überzeugt: Glenda Gonzalez Bassi ist mit ihrem Profil, ihrer Erfahrung und ihrer politischen Auffassung die ideale Besetzung für die Nachfolge von Erich Fehr an der Spitze der grössten zweisprachigen Stadt der Schweiz.

Vor den Mitgliedern des PSR betonte Glenda González Bassi ihre grosse Motivation, für das Stadtpräsidium zu kandidieren: Biel soll sich auch weiterhin auf den humanistischen und fortschrittlichen Werten weiterentwickeln, die von der SP verteidigt werden. Sie will Projekte fördern, die allen Einwohnern unserer Stadt zugutekommen und von einem starken öffentlichen Dienst getragen werden, der gemäss den Werten Solidarität, Gleichheit, soziale Gerechtigkeit und eingedenk der Umwelt handelt.

Aus Sicht der PSR ist die Kandidatur von Glenda Gonzalez Bassi eine grosse Chance für Biel. Ihr Lebensweg an der Kreuzung mehrerer Kulturen, ihr Profil als mehrsprachige Frau und ihr langjähriges Engagement für das gesellschaftliche und politische Leben Biels sind klare Pluspunkte für das Amt des Stadtpräsidiums. «Ich lebe meine Stadt mit all ihrer Vielfalt, die ich auch in mir trage, und ich denke, ich habe die nötige Sensibilität, um die Bedürfnisse und Erwartungen der Bielerinnen und Bieler zu verstehen», sagt sie.

In ihrem Engagement als Erwachsenenbildnerin, Institutionsleiterin, Stadträtin und Gemeinderätin hat Glenda Gonzalez Bassi ihre Stärke zuzuhören und Kompromisse zu finden unter Beweis gestellt, auch ihre Fähigkeit, für die von ihr getragenen Projekte breite Unterstützung zu finden. Sie ist stets bestrebt, kooperative und partizipative Arbeitsmethoden zu fördern. Für den PSR sind diese Kompetenzen entscheidend, damit Biel/Bienne die Herausforderungen der kommenden Jahre erfolgreich meistern kann. Als Direktorin für Bildung, Kultur und Sport kennt Glenda Gonzalez Bassi die Funktionsweise der Verwaltung in- und auswendig und verfügt über ein umfangreiches Netzwerk.

Glenda González Bassi ist die legitime Kandidatin der Bieler Linken. Bei den Wahlen 2020 erzielte sie hinter dem Stadtpräsidenten das zweitbeste Ergebnis auf der rot-grünen Liste für die Exekutive. Ihre Kandidatur ist auch ein Symbol für Gleichberechtigung und Zweisprachigkeit in Biel: Wenn Glenda Gonzalez Bassi im September 2024 gewählt wird, wird sie die erste Stadtpräsidentin in der Geschichte unserer Stadt sein und es wäre auch ein starkes Zeichen gegenüber der französischsprachigen Bevölkerung von Biel, die bisher nur ein einziges Mal im Stadtpräsidium vertreten war, und dies vor über sechzig Jahren.

Die definitive Nominierung der sozialdemokratischen Kandidatinnen und Kandidaten für die Wahlen in den Gemeinderat und in das Stadtpräsidium erfolgt im Februar 2024 anlässlich einer Versammlung der Gesamtpartei, die alle Sektionen der Bieler SP vereinigen wird.

Glenda Gonzalez Bassi wurde 1968 in Chile geboren und wuchs in Biel auf, wo sie seit 50 Jahren lebt. Sie ist verheiratet und Mutter von drei Kindern. Nach dem Studium der Wirtschaftswissenschaften wurde sie Erwachsenenbildnerin und anschliessend Leiterin einer Bildungsinstitution in Biel. Ihr beruflicher und politischer Werdegang ist geprägt von einem fortwährenden Einsatz für Werte wie Solidarität, Gleichheit und soziale Gerechtigkeit.

Seit 2021 ist Glenda González Bassi Gemeinderätin für Bildung, Kultur und Sport. In dieser Funktion setzt sie sich täglich für die Bielerinnen und Bieler aller Generationen ein. Sie engagiert sich für die Qualitätsentwicklung in den Kindertagesstätten, die Stärkung des Angebots der Tagesschulen und die Aufwertung kommunaler Einrichtungen. So hat sie namentlich die Projekte "Gesunde Ernährung" für die Bieler Schulen, die Multisporthallen im Bözingenfeld sowie die Leistungsverträge für Kulturinstitutionen erfolgreich getragen, die alle von der Bieler Bevölkerung in Abstimmungen gutgeheissen wurden.

Les groupes parlementaires PSR et SP du Conseil de ville de Bienne
soutiennent le compromis budgétaire négocié. Celui-ci permet de sauver des
prestations ainsi que d’importantes institutions d'une disparition imminente tout en
représentant un premier pas vers un assainissement financier à moyen terme. Au cours
des deux derniers mois, les parlementaires du PSR et SP ont travaillé intensivement et
avec succès à l'élaboration d'un compromis acceptable pour tous les partis.

A la suite du rejet du budget en novembre dernier, les représentant.e.s du Parti socialiste ont
pris leurs responsabilités et se sont fortement engagé.e.s pour trouver un compromis. Ce
résultat a été atteint après quatre tables rondes. Grâce à l'approche proactive et constructive
des représentant.e.s du PSR-SP, un compromis a été trouvé pour le budget 2023 et pour un
assainissement financier à moyen terme, soutenu par tous les partis.

Grâce à ce compromis, les partis se sont accordés pour un budget 2023 susceptible de
recueillir une majorité, ils ont posé les jalons pour un assainissement financier à moyen terme.
Les représentant.e.s du PSR-SP ont réussi à faire valoir différentes revendications. Le
compromis permet de sauver diverses institutions et prestations publiques qui étaient
sérieusement menacées après le non au premier budget. Par exemple, le licenciement de
collaborateur.ice.s du service de nettoyage des rues ou la réduction des contributions aux
institutions dont les activités sont destinées aux enfants, aux jeunes, aux parents,aux retraités,
à la formation et au travail de quartier ont été évités. En outre, il a été convenu que les
conditions de travail du personnel municipal, déjà fortement réduites, ne se dégraderaient pas
davantage dans le cadre de cet assainissement financier. De plus, la baisse du salaire réel
du personnel convenue entre les partenaires sociaux sera atténuée par une allocation unique.
Celle-ci revêt une grande importance pour la protection du pouvoir d'achat, compte tenu des
coûts élevés de l'énergie, en particulier pour les employé.e.s de la ville aux revenus modestes.
Le budget comprend en outre un montant permettant de mettre en œuvre un programme de
construction de logements communaux qui visera à générer à long terme des recettes pour
Bienne.

La nécessaire augmentation des recettes fiscales - des impôts - n'a pas obtenu la majorité
dans la deuxième édition du budget 2023, elle est reportée à plus tard. Le PS est soulagé
qu'en ces temps d’élévation des coûts de l'énergie et d'inflation galopante, la population n'ait
pas à subir une hausse d'impôts. Grâce à ce compromis, tous les grands partis, de l'UDC aux
Verts, se sont engagés à soutenir une augmentation des impôts selon le principe 1:1, dans le
cadre de cet assainissement financier. La première vague de mesures d'économies sera
réalisée dès l'année budgétaire 2023, malgré le report de l'augmentation des impôts. Ces
mesures d'économie sans augmentation simultanée de l'assiette fiscale approuvées par les
groupes PSR et SP doivent être considérées comme un signal de poursuite constructive du travail en faisant gage de confiance aux partis bourgeois. Les groupes PSR-SP espèrent des
partis bourgeois qu'ils tiennent les promesses faites et que le climat de collaboration se poursuive dans le même esprit que celui qui a prévalu durant les tables rondes pour le bien-
être de notre Ville et de sa population.

La présidence du PSR s’est renouvelée suite à l’assemblée générale du PSR tenue le 18 octobre. Celleci a élu deux nouvelles vice-présidentes à la tête de notre section. Il s’agit des conseillères de ville Ruth Kilezi et Josy Stolz. Cette nouvelle équipe reprend le flambeau, suite au retrait de Karim Saïd qui s'engagera désormais pour le PSR en tant que coprésident du PS biennois, et de Marie Moeschler qui continuera à s’engager pour le PSR et pour Bienne au sein de notre fraction au conseil de ville. Suite à deux années passées à la coprésidence du PSR avec Marie Moeschler, Hervé Roquet devient président de notre section.

Fidèle à nos valeurs Cette nouvelle équipe souhaite continuer à dynamiser le PSR en renforçant l’activité des membres et des sympathisants, ainsi que les rencontres et échanges avec la population notamment dans la rue, l’espace public par excellence où nous souhaitons être en dialogue avec toutes les personnes de notre ville, qu’elles soient de notre famille politique ou pas. Nos valeurs de solidarité, de justice sociale et d’écologie continueront à être défendues avec force par l'ensemble de la nouvelle présidence du PSR.

Budget 2023 La nouvelle présidence s'engagera à fond pour que la population biennoise accepte le budget 2023 et défende ainsi notre culture riche et variée au lieu de la sacrifier avec le programme d’austérité extrême et trop pessimiste qu’était Substance 2030. Accepter le budget 2023, c’est protéger notre culture exceptionnelle et se montrer pragmatique.

Élections nationales 2023 - Deux candidat·e·s PSR Notre assemblée générale du 18 octobre a également nommé nos deux députés au Grand Conseil Samantha Dunning et Karim Saïd pour la candidature sur les listes femme et homme du PS cantonal bernois en vue des élections nationales de 2023. Nous sommes fières de les savoir prêts à défendre nos valeurs socialistes et représenter notre ville à l’échelle du canton et peut-être de la Suisse.

La reprise de la vie sociale et économique après la pandémie de Covid-19 est un enjeu central pour la Ville de Bienne et ses habitant·e·s. Le Parti socialiste romand (PSR) a décidé de faire de ce thème une priorité et diverses interventions seront déposées au Conseil de ville à ce sujet.

Depuis plus d’une année, le Covid-19 affecte la vie des Biennoises et Biennois. Les conséquences de la pandémie pour notre ville sont préoccupantes, en particulier pour l’économie locale, les associations bénévoles, le monde de la culture et du sport, de la cohésion sociale, de la jeunesse ou pour les aînés. La reprise de la vie sociale et économique au cours des prochains mois constitue un enjeu majeur pour Bienne. Aux yeux du PSR, il est crucial que les autorités communales biennoises s’investissent pour encourager celle-ci, par le biais de projets innovants.

Face à cette situation, le PSR a décidé de faire de ce thème une priorité de son action pour les semaines et mois à venir. Il a constitué un groupe de travail composé d’une dizaine de personnes, chargé de plancher sur des propositions concrètes visant à encourager la reprise dans différents domaines.

Sur la base des réflexions menées, le groupe PSR au Conseil de ville déposera lors de la séance du Conseil de ville du 28 avril 2021 quatre interventions parlementaires, portant sur les thèmes suivants :

• Vaccination : Le PSR demande que le Conseil Municipal intervienne auprès du Canton de Berne afin d’améliorer l’organisation des centres de vaccination à Bienne et permettre ainsi une vaccination rapide et efficace de la population. Le Conseil municipal est notamment prié d’examiner la possibilité de mettre des infrastructures à disposition en ce sens.
• Economie locale : Le PSR adresse diverses questions au Conseil municipal sur l’impact de la crise du Covid-19 sur l’économie locale, les mesures prises jusqu’ici pour soutenir celle-ci et les perspectives futures en la matière.
• Offres pour les jeunes durant l’été : Cette année, beaucoup de familles n’auront pas la possibilité de partir en vacances durant l’été. Afin que les enfants et jeunes Biennois·e·s puissent profiter de leur été à Bienne, le PSR propose de leur accorder la gratuité ou une réduction de prix sur certaines offres de loisirs (Plage municipale, Piscine du Palais des Congrès, transports publics régionaux et Velospot).
• Espaces publics durant l’été : Le PSR souhaite que le Conseil municipal examine différentes mesures pour proposer des espaces publics attrayants pour la population biennoise cet été (infrastructures extérieures temporaires au centre-ville, augmenter le nombre de poubelles publiques, encourager les initiatives visant à une réappropriation et une animation de l’espace public).

Ces propositions reflètent l’engagement pris par le PSR lors de la campagne des élections municipales de 2020 – élaborer des solutions concrètes afin de faire de Bienne une ville où il fait bon vivre ensemble.

À l’initiative du PSR, le groupement des femmes parlementaires s'est reconstitué lors d’une séance tenue en ligne le 7 avril 2021, conformément à l’art. 3a du règlement du Conseil de ville de Bienne.

Lors de cette séance de constitution, douze membres du parlement étaient présentes. Les partis politiques qui ont manifesté leur intérêt à participer activement au groupement sont, pour le moment, le PSR, le SP, la JS, l’UDC, le PEV, les Verts, le PAS, le PVL, le PRR, le FDP et le POP. Toute femme membre du parlement peut rejoindre le groupement en tout temps.

La première séance, bilingue, s’est déroulée dans la bonne humeur. Les femmes présentes ont discuté essentiellement de leurs besoins en logistique pour le bon fonctionnement du groupe, de leur mode de communication et des prémices de leur organisation. Ce fut aussi l’occasion, notamment pour les nouvelles élues, d’échanger avec des collègues de différents partis. En effet, la situation sanitaire et la grandeur de la salle du Palais des Congrès rendent les échanges informels plus compliqués, alors qu’ils sont essentiels au bon fonctionnement du parlement. Ce groupement s’annonce prometteur, en particulier pour les thèmes qui préoccupent spécialement les femmes, comme l’égalité salariale, la place des femmes dans les fonctions dirigeantes et dans l’administration, les questions de charges mentales, la sécurité et la place des femmes dans les espaces publics et bien d’autres sujets encore. Affaire à suivre.

Au nom du Groupement des femmes parlementaires

Marie Moeschler, PSR

En raison d’un infarctus et de la durée nécessaire pour se remettre sur pied, Maurice Rebetez, président du groupe parlementaire PSR, a annoncé son retrait du Conseil de ville dès février 2021. L’absence d’un système de suppléance pour les conseillers de ville à Bienne rend ce départ malheureusement définitif, ce que le PSR regrette vivement en espérant que le prochain Règlement de la ville permette à l’avenir les suppléances.

Maurice Rebetez participera à la session de janvier, qui commencera ce mercredi. Le bureau du PSR, qui regrette mais comprend son départ, tient à le remercier chaleureusement pour son engagement indéfectible pour notre ville et en particulier la formation, les écoles et la qualité de vie à Bienne. Il sera remplacé par Christiane Vlaiculescu-Graf, la première des viennent-ensuite, qui effectuera ainsi son retour au Conseil de ville. Lors de sa séance de groupe de lundi, le PSR a décidé que Josy Stolz présidera désormais le groupe parlementaire PSR en attendant d’être rejointe par une co-présidente de groupe. Cette démission fait basculer le Conseil de ville vers une majorité féminine, tandis que la députation PSR sera désormais exclusivement composée de femmes. 

Suite à son assemblée générale du 29 octobre, le PSR recommande à l’unanimité un double oui aux deux initiatives fédérales soumises au vote le 29 novembre.

Il est temps pour la Suisse d’être enfin à la hauteur des valeurs qu’elle proclame.

Oui à l’Initiative pour des multinationales responsables 

La Suisse doit prendre ses responsabilités face aux dégâts qu’elle cause directement et indirectement à l’étranger au travers de l’activité de ses entreprises. Trop souvent encore, des entreprises suisses, en particulier les grandes et très grandes entreprises multinationales, violent les droits humains et détruisent l’environnement dans des pays qui peuvent difficilement se protéger de telles exactions. La course effrénée au profit dans laquelle ces entreprises se sont engagées a un coût immense sur les êtres humains et la nature sur place. Jamais la Suisse ne tolérerait pareilles destructions des êtres humains et de la nature sur son sol et c’est pourquoi, par cohérence et courage, il faut accepter cette initiative.

Oui à l’Initiative pour une interdiction du financement des producteurs de matériel de guerre

La paix, pas la guerre. La place financière suisse est suffisamment forte et solide pour ne plus avoir besoin de faire de l’argent en vendant des armes de guerre. Bien que l’initiative n’interdise pas la production et l’exportation de matériel de guerre, elle a au moins le mérite de demander que l’argent public des caisses de pension, de l’AVS ou de encore de la BNS ne soit plus mêlé à ce commerce de mort. Il s’agit de la moindre des choses et c’est la raison pour laquelle le PSR soutient à l’unanimité cette initiative.